lundi 2 mai 2011

Un autre modèle...

Kate Middleton... Quelle beauté!

On dit que les standards de beauté en Amérique du nord sont à l'opposé de ceux de l'autre continent. Peut-être devrait-on importer cela ici aussi?

lundi 25 octobre 2010

Courrier de lecteurs

Voici le courriel d'un lecteur que je souhaitais partager:

Bonjour,

C'est en recherchant sur la toile que j'ai agréablement trouvé votre blogue. L'expérience fût gratifiante non pas par la quantité d'images trouvées mais plutôt sur la qualité des messages écrits. Je ne vous le cacherai pas, je suis un homme. Un vrai homme. Et chez une femme, la petitesse de sa poitrine n'est que détail alors que pour moi, les yeux sont ces perles tant recherchées. En gros, les femmes que je trouve belle n'ont pas une forte poitrine, encore moins quelque chose de surnaturel mais des yeux à faire plonger...

Donc oui, c'est vrai, des mecs peuvent aimer ça! Et au diable les autres. Arrêtez mesdames de cacher ce que vous pensez être un défaut mais mettez en valeur ce qui est une qualité!

Sincèrement,

"SyQ"

lundi 30 août 2010

Variation sur un même thème

Ce matin, je regardais la télé quand j'ai vu une comédienne (Sylvie Drapeau, pour ne pas la nommer) dans une publicité de pièce de théâtre. Je n'ai pu m'empêcher de m'exclamer haut et fort "Wow! Qu'est-ce qu'elle est belle, cette femme!" et j'ai réalisé après quelques instants de réflexion, que ce qui selon moi la rend belle, c'est son côté naturel.

Je ne suis pas plus catholique que le pape. Je suis la première à dépenser une petite fortune en soins anti-âge. Je ne suis pas non plus contre les rajeunissements au laser qui ne me semblent pas trop drastiques non plus. Peut-être un jour (quand ça vaudra la peine), on verra.
Personnellement, je ne connais pas une femme qui n'ait pas envie de retarder l'apparition des rides sur son visage... mais je trouve qu'aujourd'hui, avec le Botox et la chirurgie plastique, nous allons beaucoup trop loin.

D'abord, je vous pose la question: Trouvez-vous réellement ça "beau", un visage botoxé ou étiré par la chirurgie esthétique? Moi non! Je trouvais l'actrice Hunter Tylo magnifique il y a dix ans, aujourd'hui, (désolée d'être aussi méchante) elle fait peur avec son visage boursoufflé et figé. Je trouve qu'il est criminel pour un acteur, qui en réalité gagne sa vie à interpréter des émotions, de se faire paralyser les muscles du visage au botox... et je trouve ça tout aussi triste quand c'est la voisine d'à côté.

Avoir l'air 5 à 10 ans plus jeune que son âge, c'est chouette. Essayer de garder ses vingts ans toute la vie, c'est non seulement impossible mais totalement insensé. Pourquoi? Il n'y a aucune logique à cela. C'est toujours une question de compétition féminine et/ou la peur de la mort.

Parfois, je me console en me disant que les rides, comme les petites poitrines (à cause de leur rareté?) redeviendront peut-être à la mode. Peut-être qu'un jour, la société admettra qu'il est normal de vieillir et que ce n'est pas un drame.

En attendant, je continue d'admirer les femmes qui ont compris que les pattes d'oies peuvent être absolument charmantes et j'espère qu'un jour nous cesserons d'avoir peur de celles-ci.

mercredi 18 août 2010

Coup de coeur de filles...


J'ai manqué de temps pour en parler mais il y a quelques semaines, on m'a offert un cadeau particulier: des trousses de serviettes et de tampons U (par Kotex)...
Si je n'avais pas aimé le produit, je ne me donnerais pas la peine d'en parler. Surtout quand il s'agit de "ça"!

Et non. Coup de coeur instantané. D'abord, parce que tout est petit et discret... mais surtout parce que leurs protèges-dessous sont tellement minces qu'on a l'impression de ne pas en porter! Qui aurait pu croire qu'à l'âge de 30 ans, je puisse encore être impressionnée par des serviettes sanitaires?!?


Pour ce qui est tampons, je les trouve tellement pratiques que j'ai abandonné ma marque régulière pour ces derniers.
Quant au look de la marque U, ça fait vraiment changement de l'habituel look pharmacie auquel on nous a habitué!

mardi 20 juillet 2010

Mouvements sur facebook

Voici différents groupes que j'ai trouvé sur facebook pro-petites poitrines, faîtes la recherche:

Small Breast Love (en anglais)

Petite poitrine (en français)


*Désolée de n'avoir pu directement mettre les liens ici, petit problème avec l'ordinateur que j'utilise...

jeudi 15 avril 2010

Le "booh!!!" du mois...

Un gros "BOOHHHH!!!" à l'actrice Kate Hudson (qui faisait partie de nos modèles) qui vient de se faire implanter une nouvelle poitrine. Modeste, mais tout de même fausse!

vendredi 19 mars 2010

Respirer et Vivre

C'était il y a quelques mois de cela, début janvier pour être plus exacte... 

En faisant mon «auto-examen des seins», je remarque une bosse sous mon aisselle. Convaincue que ce n'est qu'un simple ganglion, je me dit que je laisserai passer quelques semaines pour voir s'il disparait.

Mi-Février, la bosse est encore là. Pas de panique, je dois voir mon médecin au début mars, il me rassurera sûrement. 

Début mars, la bosse est toujours là, le médecin confirme un nodule présent sous mon aisselle. Loin de me faire rassurer, je dois plutôt aller passer des examens plus approfondis... Et oui, à 30 ans seulement, me voilà à courir les mammographies et échographies du sein! Délai trop long au public, je me tourne vers le privé pour passer mes examens. On me donne rendez-vous dans deux semaines. Deux semaines d'enfer... Ceux qui connaissent mon histoire savent que j'ai vu ma mère être malade et mourir d'un cancer. Je n'ai pas peur, je suis terrorisée! 

Il y a plein de gens autour qui sont là pour me supporter et on me répète souvent de ne pas paniquer tant que je ne connais pas le résultat des examens. Ceux qui sont déjà passés par là savent bien que ce n'est pas aussi facile à dire qu'à faire. L'anxieuse pessimiste en moi a déjà décidé de la coupe de la prothèse capillaire et de la taille des implants pour la reconstruction mammaire! 

Pendant ces quelques jours, je comprends ce que ma mère voulait dire quand elle m'avouait dans ses derniers jours qu'une des choses qui la rendait la plus malheureuse devant le pronostic de son décès, c'est qu'elle ne pouvait plus faire de plans pour l'avenir. J'ai en quelque sorte goûté à ce sentiment quand je me suis demandé quel genre d'été je passerais si je devais me retrouver en chimiothérapie. 


Ce matin, je passe mes examens. La mammographie est assez fidèle aux racontars: tout d'abord, jamais je n'aurais cru que l'ont puisse aplatir ma petite poitrine à ce point et puis, c'est pas trop agréable comme sensation, heureusement que chaque «écrasement» ne dure que quelques secondes. 

La bosse étant sous l'aisselle (donc invisible à la mammographie), je dois passer une échographie... 

«Vous pouvez respirer Mademoiselle, ce n'est qu'un ganglion. Gros mais normal et comme vous êtes très mince, on le sent plus facilement.»

Docteur me félicite pour le résultat positif. Il sort de la pièce.

J'éclate en sanglots. Je suis en santé. J'ai le privilège de pouvoir recommencer à faire des plans pour l'été et pour un tas d'autres saisons à venir. Désormais, je peux me concentrer sur les belles choses qui s'en viennent pour moi.


Une chose est sûre: je n'oublierai jamais cette expérience, les gens qui m'ont aidé... et surtout je pense à toutes ces femmes qui n'auront pas eu ma chance. 

Plus jamais je ne resterai de marbre devant une publicité qui parle du Cancer du Sein. 

Et surtout, plus jamais, je ne critiquerai ma merveilleuse poitrine en santé. Parce que je réalise aujourd'hui à quel point elle est précieuse. 

vendredi 5 mars 2010

Une raison de plus d'apprécier sa petite poitrine...

Mon médecin m'a dit qu'un cancer du sein pouvait être détecté plus facilement et plus tôt sur une petite poitrine. 

mercredi 20 janvier 2010

Un blogue qu'on aime...

http://www.adiosbarbie.com/blog/


lundi 14 décembre 2009

Un autre article intéressant...


http://www.linternaute.com/femmes/psychologie/0605-complexes/a-faire.shtml


vendredi 11 décembre 2009

Articles intéressants

Vous croyez avoir «besoin» d'une chirurgie plastique pour être heureuse? Vous souffrez peut-être (inconsciemment) de dysmorphophobie: 

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/principales_maladies/9339-dysmorphophobie.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dysmorphophobie

http://www.servicevie.com/bien-dans-sa-peau/image-corporelle/dysmorphophobie-ou-l-obsession-de-ses-defauts/a/1655

vendredi 4 décembre 2009

Une meilleure solution à long terme

À toutes les lectrices (ou lecteurs) de ce blogue,

J'aimerais vous parler de l’impact de l’acceptation et de l’estime de soi. Ce sont deux concepts ayant une importance extrême lorsqu’il y a présence de complexes.

Que vous ayez une petite poitrine ou une énorme, que vous ayez des kilos en trop, des varices, des vergetures, un nez que vous détestez ou des lèvres trop minces, le travail pour une acceptation est ardu mais d’une réelle importance.

S’aimer est difficile, principalement dans la société dans laquelle nous vivons. Si nous savons que les revues ne représentent pas la réalité, nous avons tout de même tendance à rechercher ces idéaux, soit pour plaire à nos conjoints ou dans l'espoir d'en avoir un. Parfois, cette quête nous affecte tellement que nous refusons de nous montrer et les complexes deviennent handicapants. 

Et même lorsque notre fameux conjoint nous aime telle que nous sommes, nous restons complexées. Mais pourquoi? Que veut-on? Les corps parfaits sur les magasines sont souvent « photoshopés » ou les femmes qui les ont doivent souffrir des martyrs inimaginables (comme la chirurgie) pour garder leur fameuse silhouettes. Veut-on cela? Si oui, au profit de qui? Est-ce que cela vaut la peine? 

Lorsque surgissent les publicités de chirurgiens plastiques, elles deviennent une tentation pour se faire augmenter les seins, mais de mettre ses énergies et son argent dans un processus d’augmentation mammaire, c’est un moyen trop facile et qui n‘en vaut pas la peine. Simple et rapide pour avoir une poitrine, mais cela équivaut à des douleurs et des risques. 

À la place, il serait préférable de chercher l’acceptation de soi, se rapprocher de gens n’ayant pas les préjugés habituels, un copain qui vous aimera telle que vous êtes. Il y a tant de moyens d’être belle, d’utiliser ses autres attributs. Les petits seins peuvent être plus beaux que les gros. Il y a beaucoup d’hommes qui préfèrent les petites poitrines, ou encore des hommes qui sont répugnés par l’artificialité des implants.

En bref, il mieux vaut travailler sur l’acceptation de son corps ainsi que sur son estime de soi plutôt que de passer sous le bistouri. Et financièrement, mieux vaut investir dans un bon cheminement psychologique auprès d’un thérapeute plutôt que de mettre le même montant dans une chirurgie qui ne vous rendra pas nécessairement plus heureuse.

Collaboration de:  Collaboratrice spéciale du département de psychologie de l’Université de Montréal

mardi 1 décembre 2009

Un autre complexe... qui se termine mal!

Il n'est pas question de poitrine ici, mais quand on parle d'une telle conséquence pour un simple complexe... 

http://www.cyberpresse.ca/vivre/mode/beaute/200912/01/01-926754-une-chirurgie-aux-fesses-fatale.php

mardi 10 novembre 2009

Le mauvais match

Sans la nommer, j'ai déjà regardé une émission de télé-réalité --qui se vantait de mettre l'accent sur la véritable beauté et la santé-- qui avait payé des implants mammaires à une participante qui se plaignait de sa petite poitrine (Je me souviens d'ailleurs avoir écrit pour me plaindre en disant que des implants, ça n'avait rien de vrai, ni de «santé»!), pour une raison particulière. 

Elle disait: «J'ai de très petits seins et ça nuit vraiment à notre vie sexuelle à moi et mon conjoint, parce qu'il aime les plus grosses poitrines. Je me sens pas "femme"...» 

*O.k. fille, on s'entends que tu l'as vraiment mal choisi, ton conjoint!!! C'est clairement pas lui qui va t'aider à te sentir «femme»!* 

Je n'ai jamais compris les hommes aimant les grosses poitrines qui se mettaient en couple avec des femmes «menues», ni compris l'intérêt des femmes à rester avec un homme qui ne les apprécient pas telles qu'elles sont. 

Il y a des femmes qui aiment les hommes plus enrobés, des hommes qui aiment les femmes petites... Tous les goûts sont dans la nature. 

Les sentiments, c'est bien... mais il y a des tas de poissons dans l'océan, si ça ne clique pas au niveau sexuel, pourquoi rester dans une relation qui va nous faire sentir insatisfait ou inadéquat? 

Question: Avez-vous déjà été dans ce type de relation? Quel impact est-ce que ça avait sur votre estime de vous? 

vendredi 6 novembre 2009

Soins pour les poitrines ayant perdu leur tonus

http://www.ellequebec.com/beaute/soins/des-soins-haute-tension-pour-nos-seins/a/25884

Non, merci! (Histoire Vécue)

Je n'ai rien contre les soutiens-gorge pigeonnants, tant que la différence est très subtile. Mais dans tous les trucs qui existent pour mettre en valeur une petite poitrine, il y en a un que je rejette totalement: le «coussinet».

D'abord parce qu'il me semble que le soutien-gorge rendu rigide par ces ajouts ne tient plus aussi bien sur ma poitrine, mais surtout parce que j'ai l'impression de mentir. Ce n'est pas comme le maquillage qui, appliqué en quantité raisonnable, souligne notre beauté naturelle; je conçois le coussinet comme un implant mammaire qu'on porterait à l'extérieur. Fausse représentation.

C'est ainsi qu'avec ma nouvelle confiance en ma poitrine (confiance fragile mais tout de même bien présente), je me rends dans une grande boutique de lingerie où j'annonce à la vendeuse que je recherche un beau soutien-gorge dans le 34 A, «sans bourrures, s'il vous plaît»!

-Euh...

-Quoi?

-Bien, on tient des soutiens-gorge de ce genre là à partir de C ou D mais en bas de ça, ça va être plus difficile à trouver. La majorité ont des bourrures «intégrées».

Visiblement, on ne s'en sort pas.

-Très bien, puisqu'il le faut, avez-vous des soutiens-gorge avec des coussinets amovibles?

-Ah, ça oui! dit-elle fièrement, en me pointant un peu plus loin quelques modèles.

J'en prends quelques-uns, je retire les coussinets, ça me fait une belle poitrine. Je suis contente. J'en sélectionne deux. Sors de la cabine et demande où se trouve la caisse.

-Au fond là-bas.

-Merci beaucoup... Ah oui, au fait. Tenez, vous pouvez les garder!

Sur ces mots, je jette les coussinets en gel sur son comptoir et je continue mon chemin vers la caisse.

Vous auriez dû voir la tête de la vendeuse... C'était jouissif.


Contribution de Marie-Eve, fondatrice de ce site web

jeudi 5 novembre 2009

Test Bikini (Histoire Vécue)

-Salut beauté!

Beauté.  Ça part mal.  Trop intime, trop gratuit venant d’un gars que j’ai rencontré seulement la veille.

-Salut, ça va?

-Ouais.  Hey… j’pensais à toi ce matin et j’me disais que ça serait l’fun d’aller passer la journée dans un spa dans le Nord…

-Dans un… euh… ben… je… un spa?

-Tu sais pas ce que c’est?

Non, je suis inculte!!!

-Ben oui, évidemment, c’est juste que je m’attendais pas à ça. 

Un spa dans le Nord, ça vient pas un peu plus tard habituellement?  Genre de truc qu’on fait avec quelqu’un d’intime pour fêter un an de relation, un anniversaire ou… ???  Malgré que ça peut pas me faire de tort.  C’est original.  Pis c’est pas comme si j’avais honte de me montrer.  À part le fait que j’aurais encore quelques livres à gagner, mais il y a quand même pas de quoi s’en faire.  Sauf que… c’est un test bikini.  LE test bikini.  Comment l’interpréter autrement?  Une deuxième date dans un spa, c’est… une deuxième date dans un spa.  Voilà!

-C’est ok.  Pourquoi pas!

-J’passe te prendre dans une heure alors!

Assise sur le bord d’un bassin, mes pieds qui papotent dans l’eau chaude, les rayons du soleil sur mon dos, mon regard bien à l’abris derrière mes verres fumés, je me plais à observer les gens autour.  Agréable paysage.

-Le trouves-tu bien fait le gars là-bas?

-Oui.  Ce serait difficile d’admettre le contraire avec un six pack comme ça.

-Ouais… mais quand on est vraiment top shape comme moi, c’est un huit pack qu’on a.

Il me niaise!?

-Un huit pack?

-Ben oui regarde, c’est les deux p’tits abdos en haut.  C’est super dur de les faire sortir.

-Ah bon.

Moins cinq.  T’as beau avoir un corps de dieu grec, le simple fait d’en faire allusion me fait décrocher solide!

-J’ai déjà connu une fille à qui il en manquait pas gros pour en avoir un aussi.  Mais elle… son corps…

Il mord le coin de sa lèvre inférieure.

-Elle était plantée comme j’ai rarement vu.

-Plantée...?

Il me fait un signe de « mains pleines » devant son torse et son visage prend un air de « contentement-satisfaction » en imaginant les gros seins qu’il fait semblant de palper.  Du coup, mon 34A ne me semble tellement pas à la hauteur!  Le gars a une envie de gros pamplemousses.  Et moi, qu’est-ce que j’ai à offrir?  Des clémentines!  Elles ont beau être appétissantes, juteuses et sucrées, le point est qu’elles ne pourront jamais le sustenter en terme de quantité.  Il a FAIM!

J’ai l’impression de revivre mes 15 ans.  Honte, frustration, tristesse.  C’est insensé.  J’ai passé ce stade depuis longtemps!  Le regard de l’autre.  Le foutu regard de l’autre!  La quête de la perfection.  L’envie de plaire à tout le monde.  C’est stupide.  Je me ressaisis.  Moi je me trouve belle et c’est ce qui compte.  Et d’ailleurs, qu’est-ce qui lui prend de me parler de ça alors qu’il voit très bien que je suis totalement à l’opposé!?  C’est d’une indélicatesse!

Sur le chemin du retour, j’ai droit au discours à propos de l’ex.  Elle était ceci, cela, et blablabla…

-…mais elle avait une paire de seins d’enfer!  Un beau gros D.

-C’était des vrais?

-Non.  Évidemment.

-Ça te dérange pas des seins artificiels?

-Moi, tant que c’est gros, c’est beau!

-Euh… ok!

-Ben là, dis-moi pas que t’aurais pas envie d’en avoir toi aussi?

-Non.

-Ben voyons!  Si j’te disais que demain matin, j’te donne l’argent pour le faire, tu l’ferais pas?

-Vraiment pas!

Il me regarde comme si j’étais une extra terrestre.

-J’te crois pas.

-J’ai juste pas envie de contrer la nature.  Je suis mince et le reste s’est développé proportionnellement.  Je suis pas handicapée.  J’ai juste des petits seins.  En plus c’est super pratique!  Je suis une sportive et sincèrement, c’est l’idéal pour plein de choses.  Je suis pas obligée de mettre un soutien-gorge de sport ultra soutien (et ultra cher) pour aller courir.  Et je ne me verrais tellement pas sur une paroi d’escalade avec une grosse paire de seins!  Ce serait encombrant.  L’été quand c’est la canicule, j’ai l’avantage de ne pas mettre de soutien-gorge sous ma robe.  Pis ça fait sexy!  Avec des gros seins, ça fait vulgaire.  Il y a le fait de vieillir qui ne m’inquiète pas trop aussi.  Disons que j’ai pas à appréhender le jour où mes mamelons vont toucher mon nombril!

-Ça veut rien dire!  Tu vas voir quand t’auras eu un enfant, c’est clair que tu vas changer d’idée.  Tu pourras même plus te regarder dans le miroir!  Moi j’ai pour mon dire que la technologie est là, alors pourquoi pas en profiter?  Il y a pas de mal à s’améliorer!

-S’améliorer?  Ben justement, je sens pas que ce serait une amélioration que d’avoir des gros seins.  Même que présentement, mes « tout p’tits » me permettent d’éliminer dès le départ le genre de gars superficiel avec qui je n’ai absolument rien à voir!

Silence jusqu’à Montréal.

Contribution de Sourcil Jaune

J'ai connu les deux (Témoignage)

Personnellement, je ne connais aucune fille qui aime ses seins.  Des plus petits aux énormes.  En vrac, les commentaires entendus au fil des ans:

- Ils sont trop gros, j'aime mieux porter des chandails amples pour les cacher

- J'ai les seins qui se crissent l'un de l'autre

- Mes seins étaient trop gros. Double D.  J'en ai fait enlevé, maintenant j'ai des cicatrices et ne peut plus porter ni décolleté ni bikini

- Mes seins sont tombés après mes enfants, ils sont mous, désoufflés, je ne les aime pas

- Mon chum n'aime pas que les autres gars regardent mes seins, alors je les cache

- J'ai un bonnet de différence entre mon sein gauche et droit.  Je le gère en bourrant un côté de mon soutien-gorge.

- Je me suis fait refaire les seins après mes 2 grossesse.  Rien d'exagéré, juste pour retrouver ce que j'avais avant.

- Ils sont trop pointus

- Ils sont trop écartés

- Ils sont trop proches, ça me fait une craque

- Ils sont trop haut

- Ils sont trop bas

... name it!  je l'ai entendu. 


Si j'ai commencé ma vie avec un 34A, j'ai eu la surprise de ma vie à mon dernier shopping de soutien-gorge: 34C!!!  Faut dire que depuis que je suis avec mon copain, j'ai pris 15lbs alors fatalement, une partie allait se retrouver au niveau naturellement fait de gras!

Quand ils étaient petits, je ne les aimais pas en raison de leur forme, non en raison de leur taille.  Et j'ai toujours dit aux gars que je fréquentais: les gars sont soient de type "seins" ou de type "fesses"; clairement, tu es du type "fesses" parce que j'ai pas assez de seins pour les gars qui focussent juste là-dessus. (Ne me demande pas où j'en suis actuellement avec ça... je n'arrive pas à décider si de gros seins = de grosses fesses... et j'espère que non parce que j'étais extrêmement fière d'avoir un p'tit cul!).  Donc, je vivais plutôt bien le fait d'avoir des seins de style plus "raisonnable" que du style "extravagant".

Comment je vis avec les plus gros?  Disons que j'avais des tops avec décolleté plongeant qui étaient très décents AVANT et qui frôlent le porno MAINTENANT!  C'est, comme qui dirait, un ajustement de garde-robe.  Et je suis toujours surprise de me voir avec une "craque".  C'est à qui ça?!


Contribution de Annie Villeneuve, 33 ans, Ex-Blogueuse

Augmentation (Histoire Vécue)

C’est la première fois qu’il m’amène rencontrer un client.  Ça me rend un peu nerveuse.  D’autant plus que le président est là aussi.  Je me sens toute petite sur le siège arrière de la voiture.  Mais pas question de le laisser paraître.  J’ai 21 ans, je suis maintenant une femme de carrière et je vais leur montrer le professionnalisme dont je peux faire preuve.  J’ai mis mon tailleur bleu foncé.  Je sais d’ailleurs pas pourquoi je spécifie la couleur car j’en ai un seul.  Bref… 

Mon patron sent le parfum à plein nez.  Le président a décidé de s’allumer une cigarette.  Heureux mélange.

-Hey… as-tu vu ça Denis?

-Quoi ça?

-Là, à gauche, sur le coin de la rue.

-Tabarnak le beau pétard!

-As-tu vu la paire de boules après ça?

-Beau bébé.  Beau ti bébé.  Mais yen a une encore plus belle sur notre siège d’en arrière! 

Je suis un peu gênée d’entendre mes supérieurs parler comme s’ils étaient seuls.  Ils ont peut-être oublié ma présence.  Je me force à toussoter légèrement pour leur rafraîchir la mémoire.

-Ouin… est ben belle d’la face, mais pour le reste, est plate en sacrament!  Pas d’forme!

-Ben on pourrait toujours y payer une paire de boules comme augmentation de salaire.

-Hahahaha!  Ouin… chu pas sûre qu’a voudrait!


Son regard pervers me questionne à travers le rétroviseur.  Est-ce qu’il attend vraiment une réponse?

-T’en voudrais-tu une? 

Non mais est-ce que je rêve?  Trou de cul!!!  Malgré tout, parce que c’est ma première job, parce que je veux quand même pas la perdre, parce que je suis tout à fait abasourdie, et parce que je prends à cœur mon statut de jeune professionnelle, je m’entends répondre un faible « non merci ».

Je suis mal.  J’ai chaud.  Le parfum me monte à la tête.  La cigarette me soulève l’estomac.  Je vomis.  Sur mon beau tailleur bleu foncé.  Sur mes bas de nylon assortis.  Sur le tapis.

-Kécé tu fais là?  Mon char câlisse!  Mon char!


Contribution de Sourcil Jaune

Pour un décolleté flatteur...

Après des années d'études, de mauvais choix vestimentaires et de conseils de stylistes attrapés ici et là... Voici quelques conseils vestimentaires (cliquez pour les images) pour mettre en valeur les petites poitrines:


À éviter:

-Se 
boutonner trop haut!

-Les chandails trop amples (t-shirt) ou 
chandails sans décolleté.

-Le 
col roulé.

-Le 
décolleté rond.


J'en veux, j'en veux, j'en veux:

-
Des cols en V

-Des 
cache-coeur! De tous les styles... En particulier, lorsqu'ils sont cintrés avec une bande mince sous la poitrine! Ou avec une ceinture!

-Le 
cross-over!

-La camisole 
halter-neck! (très décolletée, qui attache dans le cou!)

-Le 
«lotta halter».

Pour l'été..N'oubliez pas la bretelle-spaghetti! 

Et servez-vous des mêmes conseils pour le bikini!


Contribution de Marie-Eve, fondatrice de ce site web

Un complexe dans la peau (témoignage)

J'étais adolescente lorsque j'ai commencé à entendre mes premiers commentaires concernant ma poitrine: «Ouais, ça pousse pas vite!». Ma soeur quant à elle, jusqu'à l'âge adulte ne s'est jamais gênée pour me rappeler que mes vêtements ne m'allaient pas vraiment bien parce que je n'avais pas de seins. Être constamment entourée de mecs qui parlaient constamment de «gros tétons» n'aidait certainement pas ma cause. Ça n'a pas tardé avant que je commence à croire qu'il me manquait quelque chose d'important pour être séduisante.


À 21 ans, mon poids étant légèrement en dessous de mon poids d'aujourd'hui, je devais porter du 32 AA, taille que l'on retrouve principalement dans les boutiques destinées aux pré-adolescentes (et je ne raffolais pas particulière des petits lapins sur mes sous-vêtements...). Je me rappelle être rentrée chez moi un soir, après une journée intensive de magasinage, en pleurant parce qu'aucune des boutiques de lingerie que j'avais visité ne tenait ma taille.

J'étais démolie. À cause de ma petite poitrine, je n'avais pas le droit de porter de soutien-gorge, de lingerie sexy. Je n'étais pas féminine. Je n'étais pas une femme.

C'est la façon dont j'avais interprété l'évènement.

Je me rappelle à l'époque d'avoir juré à ma mère d'avoir recours aux implants mammaires aussitôt que mon budget me le permettrait.


Puis, j'ai vieilli, j'ai pris du poids, j'ai fini par atteindre un généreux 32 A (!) et j'ai rencontré quelques hommes qui m'ont vraiment fait sentir que j'étais quand même désirable mais que je devrais à tout prix changer mon attitude envers cette poitrine que je sentais toujours comme «manquante».

Aujourd'hui, à l'âge de 30 ans (34 A), je constate une prolifération de faux seins qui me donne la chair de poule. Il n'est pas facile de s'accepter telle que l'on est, quand il nous semble que tout autour nous laisse entendre qu'on est handicapée... Ma première bataille contre ce complexe, elle est contre moi-même, contre toutes les images, les insultes et fausses croyances dont j'ai été gavée.

L'autre bataille, elle est contre tous ceux qui tentent de me faire croire que je suis inadéquate, pas féminine, pas attirante (les magazines, les publicités des chirurgiens plastiques, l'industrie de la porno et certains gros machos!) mais avant de penser à les affronter, il faut d'abord se sentir assez en confiance.


Mon but, au cours des prochaines années, c'est d'arriver à éliminer complètement mon complexe. Apprendre à chérir ma poitrine comme un trésor plutôt que de la dénigrer. Arborer fièrement ma féminité sans souffrir du syndrome de l'imposteur.

La bataille sera dure... mais je suis prête.


Contribution de Marie-Eve, fondatrice de ce site web

mercredi 4 novembre 2009

Comment vous pouvez contribuer à ce blogue

En passant le mot, en m'envoyant vos témoignages, des liens intéressants, des trucs et astuces, vos adresses de shopping, vos suggestions de lecture et tout ce qui peut aider les femmes à se sentir mieux dans leur peau et mettre fin à leurs complexes...

... mais d'abord et avant tout en ayant la foi que nous pourront peut-être un jour changer les mentalités et permettre aux petites filles qui naîtront de grandir sans penser que leur corps doit être "réparé". 

Histoire de seins ou Pourquoi ce blogue

J'ai commencé à avoir conscience de ma poitrine à l'âge de onze ans, alors que je me changeais avec les autres dans un vestiaire de gym. L'une d'entre nous arborait fièrement une poitrine naissante alors que la plupart d'entre nous étions encore plates comme des planches.

Tout au long de mon adolescence, prenant pour modèle la poitrine de ma mère, j'ai attendu mon "C" ... qui ne s'est jamais pointé. Depuis, presque chaque jour de ma vie, je me heurte à des commentaires blessants ou des critiques subtiles sur les petites poitrines, sur les publicités dénigrantes des chirurgiens plastique... et j'en ai marre!

Je ne suis plus capable d'entendre qu'une petite poitrine c'est laid, pas féminin, pas attirant. Je ne supporte plus qu'on nous traite comme des handicapées en nous offrant carrément (quand elles ne sont pas intégrées) des "bourrures" pour nos soutiens-gorge dans les boutiques de lingeries.

Si je pouvais, par ce blogue, empêcher ne serait-ce qu'une seule femme d'opter pour la charcuterie (avoir recours aux implants mammaires pour avoir une poitrine plus volumineuse) ou réduire un peu ses complexes, j'aurais accompli ma mission.

L'idée ici n'est pas de dénigrer les grosses poitrines mais bien de revaloriser les petites. Faire échec à la chirurgie esthétique. Dénoncer les "créateurs de complexes" parce qu'une belle poitrine n'est pas nécessairement une grosse poitrine.

Alors à partir de maintenant, on cesse de se dénigrer et on apprend à s'aimer telle que l'on est!